mercredi 4 janvier 2012

Mon café


  Mon compagnon de route. Le voilà, celui qui m’a toujours aidé, soutenu et suivi.
Les fonds de tasse trop sucrées de papa
Les tasses trop sucrées
Les tasses
Celle du matin
Celle du matin et celle du soir

                                          Mais cette année il m’a trop suivi, il a provoqué en moi ces angoisses, ces insomnies, ces spasmes insupportables.
Mon café de 6h, celui de 8h30, celui de 10h, celui de 13h30, l’autre de 15h, suivit de celui de 16h30, celui de 18h, celui de 20h…
                                                                          Il était surement dur à avaler.
Ce n’était finalement peut être pas lui qui était si dur à avaler.
 Je ne voulais pas qu’il soit dur à supporter, il faisait parti de moi.
Pourtant j’en tremblais, mon cœur s’emballait, me torturait à m’en donner la nausée.
                     Mais jamais je ne me serais séparé de lui et de ce qu’il me faisait.
J’étais soulagée. Il me soutenait. Alors que son histoire à lui est bien plus lourde que la mienne.                      Mon histoire n’est pas lourde (elle est coquille saint Jacques)

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